Sidi Ahmed Tidjani
Sidi-Ahmed ét-Tedjani (Tedjini, suivant la prononciation habituelle) naquit en l'année 1150 (1737), dans la ville d'Aïn-Madi. Son père, Sidi-Mohammed-Ben el-Mokhtar, était un homme intelligent et instruit, faisant profiter de sa science ses nombreux auditeurs.
Un de ses ancêtres, Sidi-Ahmed-Ben-Mohammed, était d'une si grande piété que, soit en se rendant à la mosquée pour y faire ses prières, soit en retournant chez lui, il se voilait toujours le visage :
personne ne vit jamais que ses yeux en public ; il ne se découvrait qu'une fois entré dans la mosquée, en présence du Maître des mondes.
Sidi-Ahmed et-Tedjani, dont tous les ancêtres sont d'Aïn-Madi, est certainement chérif, car son arbre généalogique remonte jusqu'à Hassan-Ben-Ali, fils de Fatma, fille bien-aiméedu Prophète (1). Le nom de Tedjani vient de ce que les habitants-du Ks'ar s'appellent Tedjadjina. Sa famille sont les Oulad-Chikh Sidi-Mohammed.
Sidi-Ahmed passa sa première jeunesse à Aïn-Madi, dans la tranquillité de l'étude. Son père, de bonne heure, avait mis tous ses efforts à graver dans son coeur la crainte de Dieu. Son premier chikh, ou directeur en religion, fut Sidi-Mohammed-Ben-Hamou et-Tedjani., mort en 1162-1749, qui lui-même avait étudié sous le savant Sidi-Aïssa-Bou-Eukaz-et-Tedjani.
Après avoir, pendant sept ans, lu et compris le Coran, en avoir recueilli toutes les saintes paroles dans sa mémoire, il s'appliqua à l'étude des autres sciences, sous la direction de Sidi el-Mabrouk- Ben-Bou-Afia et-Tedjani, ce qui lui permit de rendre les décisions d'un cadi. Il se lança ensuite dans le I'Elm-Soufiya et le Touh'id,qu'il approfondit.
Sa soumission envers Dieu, sa piété et, par-dessus tout, sa modestie,le firent beaucoup estimer des hommes ; il ne s'occupait que de prières, passait presque toutes les nuits en oraison, et portait chacun à la vertu par ses bons conseils et son exemple. Sa réputation commença dès lors à s'étendre....
Ordre religieux fondé à Bou-Semghroun en 1196 de l’Hégire (1781-1782 de J..C. ) - Maison-mère à Aïn-Madhi ou à Temacine
Dès le XVIIe siècle de notre ère, la petite ville d’Aïn-Madhi, située sur les dernières pentes du Djebel-Amour, à 70 kilomètres de Laghouat, était célèbre, dans tout le Sahara,par le nombre et l’érudition des Cheurfa, qui y affl uaient des
divers points de l’Afrique Septentrionale. Plusieurs savants,réputés comme ayant été les lumières de l’Islam, ont professé dans cette zaouïa, dont parlent avec éloge deux écrivains marocains bien connus : El-Ayachi qui, vers 1640 de J.-C. (1049-1050 de l’H.), était cadhi aux sources de la Moulaya ; et Mouley-Ahmed qui, vers 1719 de J.-C. (1131-1132 de l’H.), fut l’imam de la zaouïa de Tamagrout, sur l’oued Dra.
La famille la plus importante, parmi ces Cheurfa, était celle des Ouled-Cheikh-Sidi-Mohammed, que la tradition donnait comme issue du chérif marocain fondateur de la ville d’Aïn-Madhi, bien avant la conquête d’Alger par les turcs.......
1. La vie de Sidi Ahmed Tidjani
source:http://www.tidjaniya.com/fr/sidi-ahmed-tidjani/vie-sidi-ahmed-tidjani
2. Sidi Ahmed Tidjani par L.Arnaud (Revue africaine)
3. Le siège de Ain Madhi par l'Emir Abdelkader (juin 1838) par L.Arnaud
Extrait de la revue africaine N°8 -1864-
4. Le siège de Ain Madhi par l'Emir Abdelkader (1838) par L.ROCHES
Extrait de dix ans à travers l'Islam de Léon Roches
5. Cheikh Ahmed Tidjani
source:https://saveurs-soufies.com/index.php/forum/15-Figures-de-LIslam--%C3%A9xot%C3%A9rique-et-%C3%A9sot%C3%A9rique/17-cheikh-ahmed-tidjani
6. La zaouya Tidjania
- Extrait de Louis Rinn (Marabouts et khouans)-1884-
Visite de Tajmout Ain Madhi et kourdane -janvier 2005
- (utiliser le fullscreen+musique)
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